Le média OMERTA publie un documentaire à l’occasion d’un bon succès d’audience. Il s’agit d’un film d’une vingtaine de minutes, tourné janvier 2024 près de la ligne de front de Bakhmout. Il a pour cadre les combats autour du village et des collines de Klishchiivka, que les armées se disputent pour garder un ascendant.
Régis le Sommier et son équipe tournent du côté russe, dans une unité dont ils ont rencontré quelques éléments lors d’un précédent reportage.
Si je peux me risquer à un éditorial je dirai que cette guerre a déjà suffisemment duré. Pour rappel elle aurait pu s’arrêter en avril 2022 mais les anglo-saxons ont convaincu Zelensky de tenir, et avec leur tchatche incroyable ils lui ont mis dans la tête qu’il allait récupérer la Crimée et le Donbass.
Les Russes ont alors opté pour une stratégie finalement assez peu risquée, même si elle n’est pas très belle : la guerre d’attrition. On grignotte, on grignotte, jusqu’à ce que l’autre s’effondre.
De cette manière Bakhmout est tombée, enfin, ce qu’il en reste. À ma connaissance cette dernière n’a pas encore été reconstruite. De toute façon l’armée ukrainienne est encore à deux kilomètres de cette ville, en 8 mois la situation n’a pas vraiment changé. On grignotte.
L’espoir vient cependant avec les déclarations de Zelensky, il envisage de parler avec les Russes au mois de novembre. À priori les Russes ne veulent pas discuter avec lui, mais les recents succès ukrainiens dans la région de Koursk vont sans doute les obliger à reconsidérer l’affaire.