Fin juillet le Président Volodymyr Zelensky a accordé un entretien au Monde, à Libération, à L’Équipe et à l’Agence France-Presse. On ne peut pas dire que la presse a fait un large écho des déclarations du leader ukrainien, sans doute éclipsées par l’échange de prisonniers entre la Russie et l’Occident.
À noter aussi que l’agence S&P Global Ratings a abaissé vendredi la note de la dette à long terme de l’Ukraine à SD ou défaut partiel, en raison du non-paiement, la veille, d’une échéance de remboursement d’une euro-obligation.
Bref, la signature, pas plus que la parole de l’Ukraine ne va peser lourd en Occident, et c’est dans ce contexte que Zelensky entre-ouvre très timidement la porte pour se rapprocher de son ennemi russe. Cela est commenté au micros de Sud Radio par Philippe Migault, directeur du centre européen d’analyses stratégiques et Dominique Trinquand, ancien chef de la mission militaire française auprès de l’ONU.